Les cyclistes meurent aux intersections bien plus que dans les lignes droites. Il suffit de lire la presse pour s'en rendre compte, mais aussi d'observer les accidents de vélos répertoriés.

L'infrastructure "cyclable" a déjà le défaut d'être très accessibles aux voitures. Une fois sur deux des véhicules parqués ou des panneaux quand je passe. De plus, c'est une zone mixte (piétons/cyclistes), donc les cyclistes sont ralentis et les piétons dérangés. Unique bon point, l'infrastructure n'est pas obligatoire (pas de panneau OSR 2.63.1 ni autre). Quoique certains automobilistes se plaindront que "les cyclistes n'utilisent pas les pistes cyclables".

La fin de l'infrastructure :
- se trouve avant l'intersection. Or les accidents arrivent au intersections (voir : map.geo.admin / accidents de la route / accidents impliquant des cyclistes).
- se trouve à un endroit ou la route est très large (permet de suite aux automobilistes de partir sur la voie de droite) ce qui contraint le cycliste à gérer deux voies automobiles lorsqu'il doit prendre la présélection de gauche pour partir en direction de la rue des Philosophes.

Dans une ville cyclable, on :
- supprime une présélection
- on tire l'infrastructure cyclable jusqu'aux feux
- on fait un SAS-Velo sur toute la largeur (devant la ligne blanche des automobilistes).

Si c'est avec ça que la ville d'Yverdon compte augmenter le nombre de cyclistes, une augmentation substantielle du nombre de cyclistes n'arrivera pas demain !

Et si on veut garder les présélections, voir photo 2.